60 COLLEGIENS DECOUVRENT LES RICHESSES DU BUECH ET SES AFFLUENTS

Dans le cadre d’un projet multidisciplinaire, les classes de 4e et 3e du collège Alexandre CORREARD sont parties à la découverte des richesses du Buëch et de ses affluents, en partenariat avec des acteurs locaux : le Parc Naturel Régional des Baronnies Provençales, le SMIGIBA (Syndicat Mixte de Gestion Intercommunale du Buëch et de ses Affluents) et la Maison de la pêche à la Germanette.

Le matin, dans la Blême, les collégiens ont observé et appris à reconnaître les “petites bêtes” des rivières : principalement des plécoptères, des trichoptères à fourreaux ou sans fourreau, des éphémères. Ils ont été sensibilisés à l’aménagement du territoire et à l’hydrologie. Après un pique-nique à la Maison de la pêche, à la Germanette, ils ont participé à trois ateliers qu’ils ont suivis successivement par rotation des groupes constitués de 20 élèves.

La visite du barrage Saint-Sauveur, accompagnée par des responsables EDF, a mis en évidence ses triples fonctions : la production d’électricité, l’irrigation (même en période sèche), et le tourisme par la création de plan d’eau.

UNE FAUNE ET UNE FLORE PARTICULIERES

Clémentine Gand a fait un exposé accompagné de documents sur les modifications d’une rivière depuis sa source en liaison avec la flore et la faune. Elle a souligné : « Le Buëch est une rivière remarquable, inscrite au réseau Natura 2000. » Qualifié de rivière en tresses, le Buëch est une rivière naturelle qui alterne des zones de radiers et de fosses. Il abrite un petit poisson, l’Apron du Rhône, qui affectionne les eaux claires et oxygénées et qui fait l’objet de programmes de recherches et de conservation. Il n’existe qu’en France.

À la Maison de la pêche, les collégiens ont découvert la pêche à la mouche. Franck BOUTEYRE a d’abord montré des mouches souvent fabriquées par les pêcheurs eux-mêmes. Puis il a fait découvrir une canne à mouche. Il a attiré l’attention des élèves sur les deux chiffres inscrits sur la canne indiquant l’un la longueur de la canne en pieds et en pouces, l’autre le poids de la soie. Chacun a pu s’essayer au lancer, en déroulant bien la soie à l’arrière. Jean- Pierre CHOFFEL a permis l’observation de truites dans le petit bras du plan d’eau de pêche en les attirant avec des granulés alimentaires utilisés en pisciculture.

Article Dauphiné Libéré du 28 avril 2017

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