LA FRANCE SUR LE TOIT DU MONDE POUR LA PÊCHE A LA MOUCHE

Les 36es Championnats du monde de la pêche à la mouche avaient lieu dans la station de sport d’hiver de Vail, planquée au fin fond du Colorado. Huit jours de compétition, du 10 au 18 septembre – c’est deux fois plus que les championnats du monde d’escalade à Paris -, durant lesquels le Français Julien Daguilannes est devenu champion du monde individuel avec un score de 65 960 points. La France a pris l’argent au classement par équipe en terminant avec 223 040 points, à 7 000 points des champions du monde, les Espagnols.

La Fédération Française de pêche à la mouche (la PALM, ça ne s’invente pas) définit sa discipline comme «une activité de pleine nature, un loisir et un sport et qui permet de prendre de nombreux types de poisson (truite, omble…) dans des milieux variés, (eau douce ou eau salée, rivières ou étendues d’eau)» et précise que «les moucheurs se réclament d’une pratique de pêche sportive, tant par l’aspect physique qu’elle nécessite, que par un état d’esprit particulier. La graciation ou no-kill en est une des nombreuses manifestations : une proportion croissante de moucheurs remet à l’eau volontairement la majorité de leurs prises, même celles dépassant la taille légale de capture.» Cette technique de pêche se caractérise également par l’utilisation de mouches artificielles et le lancer qui sert à propulser la mouche s’appelle le «fouetté».

Article Libération – 20 septembre 2016.

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