LA PECHE, UN LOISIR REGLEMENTE
Certaines règles sont à respecter pour la pêche de 1re catégorie. Pour pêcher la truite, il faudra être muni d’une carte de pêche en cours de validité. C’est ce qu’on appel le droit de pêche. Cette carte de pêche s’achète simplement sur internet, sur le site www.cartedepeche.fr, comme tout achat en ligne. On aussi continuer à se rendre dans un dépositaire (magasins de pêche, certains Offices de Tourisme…) qui rendra ce service internet (si vous avez déjà pris une carte « Net » les années précédentes, donnez-lui simplement votre N°d’adhérent).

Il y a des cartes de pêche pour tous les âges : que l’on soit enfant de moins de 12 ans, que l’on ait entre 12 et 18 ans ou encore adulte… les cartes de pêche sont adaptées à chacun. Les prix varient selon la situation de chacun. Pour les cartes de pêche pour 2020 :
Le prix de la carte « Personne majeure » est de 74 € pour l’année.
Le prix de la carte « Personne mineure » est de 20 € pour l’année.
Le prix de la carte « Découverte mineure » est de 6 € pour l’année.
Le prix de la carte « Découverte femme » est de 35 € pour l’année.

S’acquitter de son droit de pêche est la première règle, mais ce n’est pas tout :
Pour protéger les population de truites, le nombre de truites est limité à six par jour et par personne. De plus, pour pouvoir être conservé, les poissons doivent mesurer au minimum vingt centimètres. On estime qu’à cette taille là, le poisson prélevé s’est au moins reproduit une fois et a ainsi pu participer au renouvellement de sa population.

Garder deux poissons dans sa musette et les savourer frais le soir fait parti du plaisir de la pêche. Cependant, il faut être raisonnable et savoir conserver le minimum, l’équivalent de ce qui peut être dégusté frais.

Dans l’objectif d’impacter le moins possible le milieu, beaucoup de pêcheurs remettent maintenant beaucoup de poissons à l’eau, même s’il ont bien atteint leurs tailles de capture (la fameuse maille). Cette nouvelle éthique de plus en plus respectueuse dans la pratique s’appelle le no-kill (sans tuer). Le fait de relâcher un poisson apportera autant de joie et de fierté, si ce n’est plus, que de l’avoir tué. Un appareil photo peut bien avantageusement remplacer le panier en osier et permettra de garder tout autant de beaux souvenirs.
A l’encontre des idées reçues, ce n’est pas parce qu’un poisson est gros qu’il faut absolument le prélever : généralement, les gros poissons sont les meilleurs géniteurs, ceux qui s’accouplent en donnant les œufs plus gros, de meilleure qualité qui remplissent les rivières d’alevins aptes à la survie . L’habitat que leur offre la rivière permet à ces beaux poissons d’être présent en équilibre dans la rivière. Par conséquent, pratiquer le « no-kill », c’est penser à l’avenir !

Articles similaires :

Partager l'article !

Carte