Une source d’énergie soi-disant “propre” que l’on cite souvent en exemple : l’hydroélectricité.
Or, lorsque l’on y regarde de plus près :
malgré le nombre déjà ample de barrages et micro-centrales sur le territoire, la part de cette petite hydraulique dans le volume hydroélectrique produit en France est pourtant ridicule. Elle est d’environ 1% !
(1,2 % de l’énergie hydro-électrique française est produite par les petites micro-centrales. Sources chiffres : Rapport d’Etat de la Commission Régulation d’Energie – janvier 2020 : « Coûts et rentabilités de la petite hydroélectricité en métropole continentale »).
Elles ont cependant un impact paysagé et environnemental désastreux (puisqu’elles détournent jusqu’à 90% du débit des cours d’eau dans des conduites forcées).
Elles crées ainsi un obstacle à la circulation des poissons et des sédiments! (sable, graviers… pouvant provoquer l’incision du lit des cours d’eau!).
A cela s’ajoute la réduction de la surface en eau, de la profondeur, de la vitesse du courant, l’augmentation de la température et sa désoxygénation en été, le gel et le risque de « prise en glace » en hiver, l’appauvrissement, le colmatage et la fragmentation des habitats, la diminution des capacités de dilution et d’auto-épuration, l’eutrophisation, la pollution des sédiments,…
Tout cela a des répercussions sur le fonctionnement de la rivière et sur tous les organismes qui y vivent.
Dans les Hautes-Alpes, les populations se mobilisent pour protéger leurs cours d’eau face aux nombreux projets d’installation.
– Reportage France 2 Télévision, 4 janvier 2022:
https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/energie-des-mini-centrales-creent-le-debat-dans-les-hautes-alpes_4904467.html
