La Fédération de Pêche des Hautes-Alpes s’oppose à la convention judiciaire d’intérêt public (CJIP) conclue entre le parquet de Gap et l’entreprise Énergie Développement Services du Briançonnais (EDSB), suite à la vidange du barrage de Pont-Baldy en avril 2022. Cette opération a causé une pollution majeure des rivières Cerveyrette et Durance sur plus de 50 km , entraînant la destruction d’habitats aquatiques, la mort massive de poissons (notamment de truites fario et de chabots) et d’invertébrés, et un effondrement de la biodiversité.
La Fédération juge les indemnisations prévues par la CJIP dérisoires face à l’ampleur des dégâts, et estime que cette convention minimise une catastrophe écologique grave. Elle dénonce une forme d’impunité et refuse de valider ce qu’elle considère comme un “traitement au rabais”.
Face à cela, elle annonce porter l’affaire en justice civile pour obtenir la reconnaissance de la responsabilité d’EDSB, une indemnisation à la hauteur du préjudice subi, et le financement complet d’un plan de restauration écologique.
La Fédération remet donc en question l’efficacité des CJIP pour répondre aux atteintes graves à l’environnement et appelle à une justice environnementale plus rigoureuse.La Fédération de Pêche des Hautes-Alpes s’oppose à la convention judiciaire d’intérêt public (CJIP) conclue entre le parquet de Gap et l’entreprise Énergie Développement Services du Briançonnais (EDSB), suite à la vidange du barrage de Pont-Baldy en avril 2022. Cette opération a causé une pollution majeure des rivières Cerveyrette et Durance sur plus de 50 km , entraînant la destruction d’habitats aquatiques, la mort massive de poissons (notamment de truites fario et de chabots) et d’invertébrés, et un effondrement de la biodiversité.
La Fédération juge les indemnisations prévues par la CJIP dérisoires face à l’ampleur des dégâts, et estime que cette convention minimise une catastrophe écologique grave. Elle dénonce une forme d’impunité et refuse de valider ce qu’elle considère comme un “traitement au rabais”.
Face à cela, elle annonce porter l’affaire en justice civile pour obtenir la reconnaissance de la responsabilité d’EDSB, une indemnisation à la hauteur du préjudice subi, et le financement complet d’un plan de restauration écologique.
La Fédération remet donc en question l’efficacité des CJIP pour répondre aux atteintes graves à l’environnement et appelle à une justice environnementale plus rigoureuse.
