Après les analyses du Guil, de la Clarée, de la Biaysse, du Grand Buêch, du Petit Buêch, de la Durance, de la Guisane et du Drac, la FEDERATION DE PECHE DES HAUTES-ALPES et l’Association de Pêche « LA TRUITE DE LA SOULOISE » ont entrepris de dresser un état des lieux génétique du peuplement de truites fario sur la Souloise ainsi que sur la Ribière, affluents du Drac.
Les études ont nécessité la réalisation, courant 2013, de pêches électriques pour capturer des lots de truites afin de leur prélever un échantillon de nageoire caudale (les poissons capturés sont également mesurés, pesés et photographiés avant d’être remis à l’eau). Ces prélèvements de nageoires ont été envoyés au professeur BERREBI à Montpellier pour études génétiques.
L’objectif de ce travail est de savoir si ces rivières sont peuplés de truites « méditerranéennes » (sauvages) ou de truite « atlantiques » (nées en pisciculture, issues des alevinages passés) et d’en connaître les proportions.
Les résultats de cette étude viennent d’être connus et ont été rendus ‘publique’, vendredi soir, à Agnières en Dévoluy.
Il apparaît que ces deux rivières à truites sont peu influencées par les repeuplements en truites domestiques (atlantique). On note que les pratiques d’alevinage passées se sont avérées inefficaces sur l’ensemble de ces cours d’eau. Il sera certainement souhaitable de faire évoluer en profondeur la gestion piscicole et de conforter les actions de préservation et de réhabilitation du milieu pour assurer la pérennité du peuplement de truites sauvages. Différentes actions d’amélioration d’accès aux frayères (franchissabilité) ont d’ores et déjà été proposées par M. François MASSET, technicien à la Fédération de pêche, lors de cette réunion.