La plus grosse opération de recharge sédimentaire au plan national avait été réalisée en 2014 dans les Hautes-Alpes sur le Drac.
A l’époque, pour lutter contre une incision importante du lit de cette rivière, la communauté locale du Drac amont (CLEDA) avait porté une gigantesque opération de recharge sédimentaire sur 3,7 km. L’objectif de ces travaux était de stopper l’enfoncement du cours d’eau et rehausser son lit de 3 m pour qu’il retrouve son niveau « normal ». Une opération de restauration réussie qui visait autant à restaurer les milieux aquatiques qu’à protéger des enjeux socio-économiques.

Dernièrement, une nouvelle recharge sédimentaire (phase 1) a été effectuée de manière très ponctuelle suite à des observations localisées d’un nouveau départ d’érosion du lit. Au préalable, une pêche électrique de sauvetage des poissons a été réalisée par la Fédération de Pêche des Hautes-Alpes.
Les matériaux excédentaires (blocs, galets, graviers) prélevés du Méollion, torrent proche, ont permis de désengorger le lit de ce dernier et ont été pleinement mis à profit sur le Drac pour bloquer les phénomènes d’érosion-incision observés. 
La situation est désormais plus sereine à la veille de la saison des hautes eaux printanières. L’évolution des sites et le comportement du cours d’eau seront attentivement suivis durant cette période.

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