🐟 Pollution du torrent de la Bonne : un lourd incident, mais une restauration bien engagée
En mars 2024, le torrent de la Bonne, dans le Champsaur, a été gravement pollué, causant la mort de milliers de truites sauvages sur près de 5 km de rivière. Face à ce désastre, l’AAPPMA « La Truite Champsaurine » et la Fédération de Pêche des Hautes-Alpes ont immédiatement réagi en portant plainte, déclenchant une enquête menée par l’Office Français de la Biodiversité (OFB).

L’origine du sinistre a été rapidement identifiée : un agriculteur local a accidentellement laissé s’échapper du lisier, provoquant une pollution organique massive. Il a reconnu les faits, exprimé ses regrets, et une médiation pénale a permis d’aboutir à une indemnisation dédiée à la restauration du milieu.
✅ Grâce à ces fonds, un plan de translocation de truites autochtones a été mis en place. Les premières opérations de translocation piscicole ont déjà commencé : des truites issues du Drac (à la confluence avec le torrent de la Bonne) sont progressivement réintroduites dans le torrent de la Bonne, avec un suivi scientifique sur trois ans pour accompagner la recolonisation.

Cet accident rappelle à quel point nos cours d’eau sont fragiles », souligne l’association locale. « Mais grâce à une mobilisation rapide et efficace, la vie peut reprendre dans le torrent de la Bonne. »
👏 Il est important saluer l’engagement exemplaire de l’AAPPMA “La Truite Champsaurine”, qui a fait le choix exigeant mais essentiel de préserver la souche autochtone de truites fario présente historiquement dans le torrent. Plutôt que d’introduire des poissons exogènes, plus faciles à obtenir, l’association a mis en œuvre une translocation raisonnée à partir du Drac, tentant de préserver ainsi le patrimoine génétique unique de la rivière. Une démarche exemplaire !🌱

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