En France, plus de 100 000 ouvrages rompent la continuité écologique des cours d’eau.
Les barrages et autres seuils modifient profondément le fonctionnement hydrologique des rivières et constituent des obstacles infranchissables par la plupart des poissons, mettant notamment en péril la survie des espèces migratrices telles que saumons, aloses ou anguilles…
?Dans les Hautes-Alpes, les micro-centrales apparaissent comme les causes de l’éradication des souches autochtones et endémiques de nos truites; la perte d’une grande richesse biologique! (sans parler des autres habitants aquatiques). Le développement des micro-centrales est donc un paradoxe à l’heure où l’on ambitionne de maintenir la biodiversité.
Depuis février 2021, sous la pression des lobbys de la petite hydroélectricité, les protections règlementaires qui interdisaient toutes installations en zones sensibles ont été abrogées ( Cours d’eau Liste 1, zone protégé type Natura 2000…). Les projets en cours visent et se localisent à présent sur des secteurs vierges, encore préservés et n’épargnent désormais plus ce que l’on considérait comme de véritables sanctuaires naturels !
