Le rôle de vigie des pêcheurs est confirmé. 30% d’entre eux ont signalé une pollution, un dépôt sauvage ou un braconnage au réseau associatif de pêche et aux services compétents en 2011. Dans cet esprit de protection des milieux aquatiques, les pêcheurs réhabilitent 1 100 km de rives chaque année et 710 interventions ponctuelles sont menées.
Les dépenses en faveur de la restauration écologique et physique des cours d’eau portées par les structures associatives de pêche représentent des sommes considérables d’au moins 9 à 20 millions d’euros.
Sans le financement et les bénévoles des associations de pêche, la protection et la restauration du milieu auraient un coût bien supérieur et devraient être portées par d’autres financeurs.
Etude BIPE 2011, « Impact économique de la pêche »
Article tiré de L’Officiel du Pêcheur – Pêcheur de France Mai 2014
(Photo : exemple d’intervention – remplacement de buses par un “pont – cadre » Hautes Alpes 2013)
